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Journey to the savage planet : Touch down !

Où commencer au moment d’expliquer que ce voyage surprise (personne ne l’attendait) sur une planète dite sauvage cache une aventure d’une qualité artistique et technique totalement inattendue et la première vraie réussite de 2020.

Drôle jusqu’à rire aux éclats (version française québécoise hilarante assumée avec génie par l’équipe montréalaise de Typhoon Studios), bluffant à observer, super agréable à manipuler et maitriser, dépaysant, Journey to The Savage Planet détourne tous les clichés de la SF des années 50, 70 jusqu’à nos jours. Le jeu de tir (sans adversaires humain) et d’exploration en vue subjective évoque les meilleurs moments de la série Metroid Prime de Nintendo. Y compris lorsqu’il s’agit de documenter la planète en scannant à la volée faune délirante et flore multi colorée et faire l’équilibriste suspendu à un grappin. Au second degré, satirique, caustique même, l’humour se moque du joueur et des situations tout en informant et en nourrissant le gameplay. Il rappelle ainsi la causticité des productions Rare/Nintendo des années 2000 (Star Fox Adventures, Conker’s Bad Fur Day…). Bien sûr, nul besoin d’identifier les sources d’inspiration pour apprécier en 2020 cette lettre d’amour au jeu vidéo fignolé de bout en bout.

Comme seuls les meilleurs jeux en sont capables, Journey ménage ses effets, aiguise à son insu la curiosité et les méninges du joueur. Façon super Nerf, le pistolet à Plasma explose les créatures comme des fruits trop murs, à la Splatoon. Au fur et à mesure des améliorations de l’équipement grâce à une imprimante 3D (malin) installée dans le vaisseau échoué (double puis triple saut, grappin, projectiles gluants et explosifs…), l’explorateur prend conscience que rien du décor n’est laissé au hasard, qu’il doit sans cesse revenir vers un chemin caché, trouver un secret.
Assurément un des premiers grand jeu de 2020. Conseil : choisir le chien en photo de profil au lancement du jeu. Les larmes aux yeux, vous nous direz merci.

  • Sur PC (Epic Store, téléchargement), PS4, Xbox One et Switch
  • Genre : action-aventure/jeu de tir-exploration
  • VO et version française québécoise avec sous-titres
  • Typhoon Studios / 505 GAMES

François Bliss de la Boissière

(Publié en avril 2020 dans le mensuel Tout Comprendre #115)

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Splatoon : Couleurs Sega

Depuis Animal Crossing et Pikmin, voilà une quinzaine d’années que Nintendo n’avait pas présenté un nouveau concept de jeu vidéo digne de ses Mario ou Donkey Kong.

D’un point de vue créatif et artistique l’évènement est d’importance. Heureusement, malgré un vague sentiment de familiarité (une ambiance funk hyper colorée du style Sega des années 90, des personnages s’exprimant sous forme de borborygmes) Nintendo invente ou plutôt réinvente bel et bien un nouveau style de jeu. En l’occurence Splatoon parodie à la fois les hyper populaires jeux de tir en ligne et les vraies parties de paintball dans la nature. Équipé d’un pistolet à encre descendant du pistolet à eau de Mario Sunshine (GameCube, 2002) les joueurs en équipes de 4 contre 4 en ligne arrosent les décors de couleurs pour occuper le terrain. Grâce à des situations et des personnages délirants moitié calamars obligés de s’aplatir dans les flaques de peinture pour mieux se faufiler dans le décor et grimper sur les murs, le jeu éclabousse très vite de rires et de couleurs. Nintendo met en avant les efficaces parties multijoueur en ligne mais le généreux mode solo est sans doute la vraie pépite. Là, le joueur traverse des niveaux aux architectures finement ciselées tout en échangeant des jets de peintures avec de gentils adversaires plus farfelus les uns que les autres.

  • Wii U
  • 1 joueur (2 joueurs en local, 8 en ligne)
  • Compatible Amiibo
  • Nintendo
  • PEGI * : à partir de 7 ans

François Bliss de la Boissière

(Publié en août 2015 dans le mensuel Comment ça Marche)

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