Ori and The Blind Forest : Chef d’oeuvre néo-rétro

Contre toute attente, le premier chef d’oeuvre 2015 du jeu vidéo sur console surgit en exclusivité sur Xbox One (et PC Windows). Bien inspiré, Microsoft a ainsi produit un jeu dit « indé » couvé pendant 4 ans par une équipe de vétérans amoureux des jeux de plateforme-aventure à la Super Metroid et Castlevania des années 90.

Ori and the Blind Forest

Chargée de ranimer une forêt géante, la merveilleusement vivante petite créature Ori se dirige de droite à gauche dans un monde de branchages, jungles, marais et grottes dessiné et animé avec une qualité inédite à ce niveau de détail. Feuillages, eaux, créatures ennemies, tout semble palpiter et respirer autour des troncs noueux d’arbres géants et de roches gigantesques. Le mélange d’animisme à la japonaise et de tradition perfectionniste du dessin animé à l’américain accouche d’un résultat époustouflant. Bien entendu, une aussi belle réalisation graphique et sonore ne suffit pas à faire un bon jeu. La surprise devient alors totale en découvrant au bout des doigts et des méninges (parce qu’il faut se donner du mal pour trouver son chemin) un jeu extrêmement agréable et manipulable puisant, cette fois, dans la tradition du savoir-faire Nintendo. La difficulté (sauts d’adresse, esquives ennemis) est aussi au rendez-vous mais, contrairement à d’autres, rarement ingrate.

  • Xbox One, PC (Windows) (téléchargement)
  • 1 joueur
  • Microsoft
  • PEGI * : tout public

François Bliss de la Boissière

(Publié en juin 2015 dans le mensuel Comment ça Marche)

 


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Comme dans la rue, pas de minimum requis. Ça fera plaisir, et si la révolution des microtransactions se confirme, l’auteur pourra peut-être continuer son travail d’information critique sans intermédiaire. Pour en savoir plus, n
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DmC Devil May Cry : Definitive Edition : Gothique pop

Beaucoup trop de jeux confondent agitation hystérique avec énergie dirigée dans un gameplay vif, précis, dynamique où le joueur se sent aux commandes d’un pouvoir fuyant mais toujours à sa portée. En confiant un de ses bébés au chic studio britannique Ninja Theory, l’éditeur Capcom a fait mieux que relancer une série d’action essoufflée, elle lui a offert une renaissance.

DmC Definitive Edition

Cette réédition du jeu de 2013 remasterisée en 1080p et fluidifiée par un affichage de 60 images/seconde remet en lumière une direction artistique et technique sans égale du studio Ninja Theory. Entre réalité contemporaine effondrée et limbes pop-gothiques insaisissables, au sol ou suspendu dans les airs dans un ballet de combats au sabre et aux doubles pistolets bling-bling dignes du Roméo + Juliette de Baz Luhrmann, le jeune Dante, dandy punk-rock insolent, défie les hordes de l’enfer au sein d’une messe surréaliste et rock’n roll improbable où sont convoqués les délires visuels de Salvador Dali, Max Ernst et bien d’autres. Bien joués par des comédiens en motion capture, contenant tous les bonus (costumes, personnages, galerie d’illustrations à débloquer en jouant) parus depuis, dont le chapitre Virgil’s Downfall, 20% plus rapide, accessible avec 3 niveaux de difficultés dont un inédit mode « hardcore », cette édition est en effet « définitive ».

  • Xbox One, PS4
  • 1 joueur
  • Ninja Theory/Capcom
  • PEGI * : à partir de 16 ans

François Bliss de la Boissière

(Publié en juin 2015 dans le mensuel Comment ça Marche)

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