Brothers in Arms : Road to Hill 30/Mario Party 6/Robots

Sélection rapido des sorties JV du numéro de MAI 2005 de Première quand le mensuel du cinéma croyait encore à une critique du jeu vidéo dans ses colonnes. Que l’équipe rédactionnelle d’alors en soit ici remerciée.

Robots

Brothers in Arms : Road to Hill 30

Dans la lignée de la série TV Band of Brothers produite par Spielberg (2001), le joueur endosse le destin d’un jeune Sergent US parachuté en pleine campagne normande au lendemain du Débarquement. Narrée en flashback, l’histoire retrace le journal personnel du soldat. Décidément singulier, ce jeu de guerre presque humaniste impressionne autant pour son système de jeu tactique cérébral que par sa force émotionnelle subjective. (PS2, Xbox, PC,Ubisoft. Pegi 16 ans).

Mario Party 6

« Vas-y ! Plus fort ! Poussez ! Vers l’avant ! Vers l’arrière ! Saute ! »… Nintendo deviendrait-il hardcore ? Non, bien sûr. Mais malicieux, oui, grâce à l’inclusion d’un microphone et donc de jeux basés sur des commandes audio ! Quiz, courses d’obstacles, et même séances de tirs bon enfant commandés par la voix rappellent, même aux habitués de ce jeu de l’oie avec gages interactifs, à quel point le jeu vidéo a quelque chose de fondamentalement magique.
 (NGC, Nintendo)

ROBOTS

La sympathie du design retro futuriste du film de Chris Wedge est si forte que la prise en mains peu précise de Rodney s’excuse éventuellement sur consoles de salon. D’autant que cette petite production interactive fait l’effort d’offrir un mixe aventure/action/plate-forme plutôt variée, à défaut d’être originale. De quoi contenter les plus petits, mais aussi écorcher les oreilles des adultes avec des dialogues vraiment insipides.
 (PS2, NGC, PC, Sierra.)

François Bliss de la Boissière

(Publié en mai 2005 dans le mensuel Première)

 


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Comme dans la rue, pas de minimum requis. Ça fera plaisir, et si la révolution des microtransactions se confirme, l’auteur pourra peut-être continuer son travail d’information critique sans intermédiaire. Pour en savoir plus, n
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Splinter Cell Chaos Theory : Pattes de velours

L’espion Sam Fisher adopte une attitude plus féline et donc plus accessible que son aîné Metal Gear Solid et, validé par l’écrivain Tom Clancy, se prend très au sérieux.

Splinter Cell Chaos Theory

Pourtant, les missions d’infiltration (campement, cargo en mer…) contredisent des jeux d’ombres et de lumières plus propices à la mise en scène qu’à un vrai réalisme des situations. De même, le malin radar signalant le degré de discrétion sonore du héros dans le décor perd sa crédibilité quand l’espion se soigne en poussant un gros soupir sans attirer l’attention… L’ensemble de la production force néanmoins le respect grâce au mode coopératif jouable en ligne, aux bruitages d’ambiances, et à la bande musicale signée Amon Tobin.

  • Splinter Cell Chaos Theory. Xbox, PS2, NGC, PC, Ubisoft (Pegi 16 ans).

François Bliss de la Boissière

(Publié en mai 2005 dans le mensuel Première)

 


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Star Wars Republic Commando : Sur tous les fronts

Six films en salle, mais surtout plus de 50 jeux vidéo depuis 1991, la guerre des étoiles n’a jamais eu de trêve. Games vs ciné : qui influence qui ?

Star-Wars-Republic-Commando-PC

L’empire de George Lucas a depuis longtemps investi la galaxie jeux vidéo. Dans les années 80, il a même été le berceau de jeux d’aventure cultes (Monkey Island, Grim Fandango…). Les années 90 ayant eu raison des efforts créatifs, la branche LucasArts a rallié la force du marketing. Au point que l’on soupçonne les scènes d’action des films de la nouvelle trilogie d’être conçues aussi, et peut-être surtout, pour être exploitables en jeu vidéo, telle la fameuse course de Pods de Episode I.
Parmi la multitude de jeux SW, le récent « Knights of The Old Republic II » (PC, Xbox) reste une des meilleures variations grâce à son mélange jeu de rôle et action. Mais en attendant le jeu officiel du film mis au secret jusqu’au 5 mai, le jeu d’action-tir en vue subjective « Republic Commando » retient l’attention. Sombre et militariste, prenant des libertés avec l’univers ultra balisé de Star Wars (pas de générique rituel), le jeu permet de contrôler sans trop d’effort une escouade de 4 militaires équipés pour blaster droïdes, aliens et autres clones de l’Empire.

  • Star Wars : Republic Commando. PC, Xbox, Activision (textes et voix en anglais).

François Bliss de la Boissière

(Publié en mai 2005 dans le mensuel Première)

 


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Metal Gear Solid 3 : Snake Eater/Project rub/The CHRONICLES OF RIDDICK : ESCAPE FROM BUTCHER BAY

Sélection rapido des sorties JV du numéro d’avril 2005 de Première quand le mensuel du cinéma croyait encore à une critique du jeu vidéo dans ses colonnes. Que l’équipe rédactionnelle d’alors en soit remerciée.

Project Rub

Metal Gear Solid 3 : Snake Eater

Jeu d’auteur/star japonais réalisé avec un budget de super production, MGS3 jette le ramboesque Solid Snake en pleine jungle. Encore plombé par une ostentatoire mise en scène, ce 3e volet mélange spectacle grand public et jeu d’action-infiltration hyper pointu où il faut, cette fois, subvenir à ses besoins en chassant ! Hypertrophié, ardu, et incontournable.
 (PS2, Konami, Pegi 16 ans).

Project rub

Formidable premier exemple des situations de jeux tactiles possibles sur la nouvelle console Dual Screen de Nintendo, cette compilation de minijeux réunie autour de l’idée de séduire une jeune fille par ses prouesses au stylet, surprend à chaque seconde. Immergé dans un design 70’s très réussi, gratter le dos de sa copine, souffler sur les bougies (micro capteur intégré), danser avec elle, ou même lui tenir la main en balade, ravit et interpelle à coup sûr.
 (NDS, Sega).

The CHRONICLES OF RIDDICK : ESCAPE FROM BUTCHER BAY

Les adaptations réussies de film en jeu vidéo sont si rares, qu’après l’excellente version Xbox, il ne faut surtout pas rater cette édition PC, d’autant qu’elle contient un système inédit de commentaires des réalisateurs. Jeu d’action et de tir en vue subjective supervisé par un Vin Diesel très concerné, cette aventure sombre, bien jouée (acteurs originaux en VOST) et inédite, puisqu’il s’agit d’une prequel aux films, suit l’évasion de Riddick d’un pénitencier galactique. (PC DVD-Rom, (Director’s Cut), Sierra, Pegi 16 ans) [ P4 1,8 GHZ minimum].

François Bliss de la Boissière

(Publié en avril 2005 dans le mensuel Première)

 


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Gran Turismo 4 : Divas

Dès la religieuse introduction par un cœur d’opéra, nous sommes entraînés ailleurs, dans la « zone » d’un créateur obsessionnel : Kazunori Yamauchi.

gran-turismo-4

Quand la caméra tourne amoureusement autour d’une étincelante Ford GT posant devant les décors fabuleux du Grand Canyon, de New York ou de Paris, la transcendance de l’expérience s’impose. Par définition une simulation de course automobile, la série Gran Turismo revendique avec ce 4e chapitre plus fourni que jamais (700 véhicules, 50 variations de circuits) son fétichisme contagieux. En jouissant des replays hypnotisant de réalisme classieux (sur du Bach ou du Liszt), du système de pilotage télécommandé multi caméras façon réalisateur, et du plaisir de photographier les engins en pleine action (résultat imprimable !), on finit par comprendre que l’indestructibilité irréaliste des voitures entérine leur statut d’engins mécaniques élevés au rang de divinités.

  • Gran Turismo 4. PS2. (Sony).

François Bliss de la Boissière

(Publié en avril 2005 dans le mensuel Première)

 


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Oddworld : La Fureur de l’Étranger : Le cas Eastwood

Enterrée dans Impitoyable (92), l’ombre du cow-boy Eastwood hante désormais le nouvel Eldorado du jeu vidéo. Game vs Ciné: qui influence qui ?

Oddworld Stranger's Wrath

En 2004, le remarqué Read Dead Revolver (RockStar) lui donnait officieusement la vedette en porteur de poncho à la voix traînante. Mais c’est dans le récent jeu d’Oddworld Inhabitants que l’hommage prend un nouveau sens. « L’Étranger est un croisement entre un gorille, un Minotaure et Clint Eastwood » ose Lorne Lanning, ancien de l’image de synthèse d’Hollywood, patron créatif du studio. Chasseur de prime malgré lui, il n’aime pas les flingues et utilise une arbalète dont les munitions sont des créatures vivantes aux aptitudes diverses (les abeilles piquent, par exemple). Aussi original que respectueux de l’iconographie cinématographique, ce western animalier réussit un inédit cocktail technique, pastiche et artistique. Quant à Eastwood, le vrai, il a donné le feu vert à Warner pour un jeu Dirty Harry auquel il prêtera ses traits et sa voix. La vraie, elle-aussi.

  • Oddworld: La Fureur de l’Étranger. Xbox. (Electronic Arts).

François Bliss de la Boissière

(Publié en avril 2005 dans le mensuel Première)

 



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Dead or Alive Ultimate/Rumble Roses : Poupées virtuelles

L’industrie le reconnaît volontiers, le jeu vidéo est encore dans l’adolescence. C’est pourquoi il faut regarder avec tolérance ses excès et errements. Notamment quand il donne la vedette à des héroïnes grossièrement bimbos. Comme ailleurs il s’agit alors de distinguer le produit racoleur du sincère.

Dead or Alive Ultimate

Dans le catalogue de l’éditeur japonais Konami, la simulation de catch Rumble Roses découle par exemple d’un calcul marketing : féminiser les populaires jeux de catch pour tenter un succès. Le résultat : des poupées gonflées malhabiles dans un festival de positions explicites. Le Dead or Alive de Tecmo, en revanche, a fait le chemin inverse. Vrai jeu de combat cherchant à se faire remarquer, le studio eu l’idée maligne dès 1997 de donner à ses guerrières des formes généreuses. Pari réussi et réinvesti depuis dans des extensions de plus en plus abouties. Cette Ultimate édition, désormais jouable en ligne sur Xbox, compile les premiers épisodes et rehausse aux normes techniques d’aujourd’hui le deuxième épisode. Sexy, oui, mais honorable.

  • Dead or Alive Ultimate. Xbox. (Tecmo)
  • Rumble Roses. PS2. (Konami).

François Bliss de la Boissière

(Publié en avril 2005 dans le mensuel Première)

 


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