Super Mario 3D World + Bower’s Fury : Chat alors ! Encore une réédition Wii U…

Suite et presque fin des 35 ans de Mario avec la ressortie, encore, d’un jeu majeur de la Wii U de 2013. Console qui, à l’échelle des succès Nintendo, avait fait un flop commercial entrainant avec elle tous ses bons jeux.

Sept ans plus tard, soit au moins une génération de nouveaux joueurs, ce Mario hybride revient en forme sur Switch. Les initiés le savent, le titre porte en lui son hybridation. La 3D implique un gameplay où Mario court et saute librement dans toutes les directions, tandis que le suffixe « World » induit un level design (conception des niveaux) renvoyant à la lignée des Super Mario World qui se jouent en 2D depuis 1990, c’est à dire sur un axe limité gauche droite.

Cela étant dit, même guidé dans des décors étroits, Mario jouit toujours d’une panoplie d’acrobaties plus rigolotes que jamais. Mario enfile ainsi ici un déguisement de chat qui lui permet, entre autre, de grimper sur les murs ! Et puisque le ridicule ne le tue pas (voir ici avis original), il le rend plus fort.

Bonus 100% inédit et fort bienvenu à cette réédition, le chapitre Bower’s Fury entraine Mario dans un parcours cette fois libre en 3D évoquant le gameplay de Mario Sunshine, sans le pistolet à eau. Un monde aquatique original où l’emblème du félin est tellement en vedette que même les mouettes ont des têtes de… chat !

Switch
Plateforme 3D
1 à 4 joueurs en local
PEGI : à partir de 7 ans
Nintendo

 François Bliss de la Boissière

(Publié dans le mensuel Comment ça marche / mai 2021)


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Comme dans la rue, pas de minimum requis. Ça fera plaisir, et si la révolution des microtransactions se confirme, l’auteur pourra peut-être continuer son travail d’information critique sans intermédiaire.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire ma Note d’intention.

Little Nightmares II : Chef d’oeuvre macabre

Tel un sombre conte de Grimm ou de Perrault mis en image, l’univers magnifiquement inquiétant de Little Nightmares ne s’oublie pas une fois croisé.

Chef d’oeuvre pictural tout en clair-obscurs et sépias dans la lignée des admirés Limbo et INSIDE, auxquels il rend hommage, ce nouveau chapitre remet en scène avec talent les peurs enfantines. Celles des adultes géants et grimaçants, des institutrices sadiques à qui rien n’échappent dans la salle de classe, des cuisiniers ogres prêts à découper les enfants et les manger…

Raffinée, la modélisation des personnages évoque, tout en restant d’une fluidité parfaite, l’animation en stop motion (image par image) en argile.

Visage caché par un sac papier troué, le nouveau petit Poucet traverse cette fois forêt brumeuse et maisons glauques, cité oubliée et ruelles jonchées de gravas. Lors de son parcours transversal à travers des pièces plus génialement angoissantes les unes que les autres (dortoir d’enfants abandonné, bibliothèque cathédrale poussiéreuse, hôpital dans le noir…), le petit héros libère une petite fille qui partagera son aventure.

Dès lors, le couple s’entraide, se tient par la main comme dans l’immense Ico de Fumito Ueda (2001), s’appelle d’un souffle, se fait la courte échelle pour atteindre les poignées de porte de ce monde de géants, tire ensemble des valises gigantesques, des chariots, tout ce qui peut aider à grimper et trouver la sortie.

Bruitages chirurgicaux sur fond de comptine enfantine participent à créer un univers surréaliste où le cauchemar des petits héros devient le nôtre.

PC, Switch, PS4, PS5, Xbox One et Series
Plate-forme réflexion 
Démo gratuite téléchargeable
1 joueur
PEGI : à partir de 16 ans
Tarser Studios / Bandai Namco

François Bliss de la Boissière

(publié dans le mensuel Comment ça marche / mai 2021)


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Returnal : Feu d’artifice élitiste

Bon courage avant de découvrir les six biomes / écosystèmes de la planète Atropos inclus dans cette super production PlayStation 5.

Le frénétique jeu d’esquive et de tir d’arcade 2D de Housemarque devenu démonstration techniquo artistique next-gen 3D requiert des aptitudes à la manette hors norme. Returnal a d’ailleurs relancé le débat du seuil infranchissable de difficulté retenu parfois délibérément par les créateurs de jeu, surtout payé au prix fort des exclusivités PS5.

D’évidence Sony vise sa clientèle la plus élitiste, pour ne pas dire hardcore. Difficile mais pas bloquant (recomposé à chaque tentative, chaque périple dans le dédale d’Atropos est unique) et surtout extrêmement maniable, Returnal tient ses promesses de spectaculaire.

Les développeurs de Resogun réinventent avec brio le jeu de tir et d’exploration immersive à la Metroid Prime de Nintendo. L’impressionnante bande son atmosphérique donne vie à une grouillante planète organique. Sensations troublantes, la manette DualSense vibrante et sonore témoigne de chaque respiration et goutte de pluie. Les aliens protéiformes et la flore fluorescente transforment les confrontations en éblouissants ballets de lumières et de particules. Sélène, l’astronaute échouée sur Atropos, meurt, ressuscite, et revit en boucle son crash. Le joueur aussi et partage ainsi son traumatisme en recommençant inlassablement l’aventure.

PS5
Aventure – jeu de tir et d’esquive
1 joueur
PEGI : à partir de 16 ans
Housemarque / Sony Interactive Entertainment

François Bliss de la Boissière

(publié sous forme raccourcie dans le mensuel Comment ça marche / Juillet-Août 2021)


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