Archives par mot-clé : Disney

The Mandalorian : Baby Star Wars

On aime cette série Star Wars à cause de… baby Yoda.
Avis express…

Ce n’est plus un secret depuis sa disponibilité aux États-Unis fin 2019, la vraie star du tout nouveau service de VOD Disney+ (en France depuis peu) est une version bébé de Yoda, le vieux sage Jedi de la trilogie Star Wars originale. Gazouillant, déjà capable d’utiliser la Force avant de sombrer, épuisé, dans le sommeil, il vole littéralement la vedette du mercenaire qui donne son titre à cette série inédite Star Wars exclusive à Disney+. The Mandalorian a le mérite de faire exister un univers Star Wars SF et western plus sobre et presque plus réaliste que les films. Les décors et effets spéciaux utilisent des moteurs graphiques 3D de jeux vidéo inégalement réussis qui facilitent les prises de vue en temps réel.

Court et ramassé, chaque épisode envoie le mercenaire toujours casqué tel un chevalier de croisade dans une nouvelle mission pour gagner sa vie. Il croise bébé Yoda et l’adopte un peu malgré lui. Et heureusement pour le spectateur, car en-dehors de cet adorable bébé tronant dans un couffin en lévitation, et de une ou deux séquences plus spectaculaires, The Mandalorian ne fait guère mieux qu’une série b. 

Showrunner : Jon Favreau, avec Pedro Pascal, Carl Weathers, Rio Hackford…
Saison 1 en 8 épisodes.

François Bliss de la Boissière

(Publié dans le mensuel Tout Comprendre #117 de juin 2020)

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Comme dans la rue, pas de minimum requis. Ça fera plaisir, et si la révolution des microtransactions se confirme, l’auteur pourra peut-être continuer son travail d’information critique sans intermédiaire. Pour en savoir plus, n
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Super Mario 3D World : Le courage du ridicule

Si le ridicule ne tue pas, il rend plus fort ? Mario golfeur, footballeur, piloteur, brawleur, baseballeur, raton laveur et maintenant Mario… cat-cheur, enfin chaton, capable de grimper les murs mais aussi condamné à trotter à quatre pattes ? Miaou quoi !

Super-Mario-3D-World

Pour Nintendo, visiblement, le ridicule donne surtout l’occasion de s’arracher aux carcans de sa propre Histoire. Une fois en mains, séduisante comme une peluche vivante, Mario chat fait craquer n’importe quelle carapace endurcie. Surtout qu’il grimpe désespérément aux murs sur le modèle des YouTube cats. Ouvertement bâtard, ce Mario Wii U tente de rassembler dans une même party les Mario Bros en scrolling horizontal jouables à plusieurs (Wii et Wii U) et le parcours exploratoire dans un espace limité du Mario 3D Land de la 3DS. Les stages enchaînent ainsi des plateaux de tailles variables à traverser sans grande rigueur, et de courtes sections de plateforming plus classiques 2D. Le mash-up conceptuel déconcerte l’esprit puis les sens. Notamment lors des parties à trois ou quatre. Plus brouillonne encore en 3D, la traversée à plusieurs des niveaux devient un improbable exercice d’éparpillement de l’attention. À l’instar d’un Super Smash Bros, le jeu de plate-forme mute en une mêlée confuse où le programme jongle avec des centaines d’éléments mobiles à l’écran (les équipes Nintendo rejouent sans cesse la démo techno des 128 Marios présentée par Miyamoto en 2000) et prend la main d’autorité sur les personnages à la traine pour les ramener dans la course. L’exercice devient alors une sorte de mode panique collectif permanent. Jouer seul, heureusement, réinjecte un peu de sérénité dans le Royaume Champignon aux allures de parc d’attractions à la Nintendoland. Plus accompagnateur que punitif, le jeu morcelle les niveaux et styles de jeux en d’innombrables et plutôt courtes sections (glissades aquatiques et courses sur circuit font partie du lot). Mais ce qui surnage, au fond, dans le palpitant exercice d’équilibriste têtu si souvent surjoué, est esthétique. La Wii U offre enfin à Nintendo l’occasion de définir à quoi son petit monde doit ressembler en haute définition, de se mettre enfin à la hauteur visuelle du grand modèle Disney. À cet égard, tout brille et épate mais rien n’est encore tout à fait joué. Aussi réjouissant qu’écœurant, entre extase obscène et vulgarité pop-fluo transcendée, le mélange de saccharine et de plastique numérique adopté par ce Mario World HD se cherche encore, comme son gameplay tout terrain, un style propre.

  • Super Mario 3D World / Nintendo / Wii U / 1 à 4 joueurs

François Bliss de la Boissière

(Publié en décembre 2013 dans le bimestriel Games)

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Comme dans la rue, pas de minimum requis. Ça fera plaisir, et si la révolution des microtransactions se confirme, l’auteur pourra peut-être continuer son travail d’information critique sans intermédiaire. Pour en savoir plus, n
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