L’espion Sam Fisher adopte une attitude plus féline et donc plus accessible que son aîné Metal Gear Solid et, validé par l’écrivain Tom Clancy, se prend très au sérieux.
Pourtant, les missions d’infiltration (campement, cargo en mer…) contredisent des jeux d’ombres et de lumières plus propices à la mise en scène qu’à un vrai réalisme des situations. De même, le malin radar signalant le degré de discrétion sonore du héros dans le décor perd sa crédibilité quand l’espion se soigne en poussant un gros soupir sans attirer l’attention… L’ensemble de la production force néanmoins le respect grâce au mode coopératif jouable en ligne, aux bruitages d’ambiances, et à la bande musicale signée Amon Tobin.
- Splinter Cell Chaos Theory. Xbox, PS2, NGC, PC, Ubisoft (Pegi 16 ans).
François Bliss de la Boissière
(Publié en mai 2005 dans le mensuel Première)